7 conseils pour prévenir la maladie d’Alzheimer

Selon une étude internationale publiée dans la revue scientifique et médicale The Lancet en 2017, 35% des troubles cognitifs pourraient être évités grâce à l’adoption d’un style de vie sain, équilibré et actif.

Dans cet article, nous vous livrons 7 habitudes que votre proche pourra facilement mettre en place dans son quotidien pour réduire son risque de développer des troubles cognitifs particulièrement invalidants et prévenir l’apparition de la maladie d’Alzheimer

1. Bouger et faire du sport régulièrement

Pratiquer une activité physique régulière comme la danse, le pilates ou encore le ping-pong permet d’améliorer la santé cardiovasculaire et contribue grandement à stimuler la circulation sanguine, y compris dans le cerveau. 

Plusieurs études scientifiques ont par ailleurs souligné les bénéfices apportés par une activité physique régulière (à raison de 30 minutes par jour). En effet, celle-ci permet d’encourager la formation de nouveaux neurones au sein du cerveau et contribue donc à prévenir la maladie d’Alzheimer

De plus, l’exercice physique a aussi des bénéfices sur tout un panel de capacités mentales comme : la gestion des émotions, la précision des mouvements, la coordination, l’attention, la concentration mais aussi la mémoire.

Certains sports plus doux comme le yoga, la natation, la marche à pied ou encore le jardinage contribuent également à ralentir le déclin des fonctions cognitives et à améliorer la santé physique et mentale de nos aînés. 

Ces différentes activités permettent notamment de préserver la matière blanche qui exerce un rôle clé dans les capacités sociales et mentales tout au long de la vie. 

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2. Manger sainement

L’adoption d’habitudes alimentaires saines et équilibrées ainsi que le maintien d’un Indice de Masse Corporelle (IMC) normal pourront aider votre proche à réduire de façon significative son risque de développer la maladie d’Alzheimer. 

En effet, les régimes alimentaires riches en antioxydants (comme les fruits rouges tels que la cranberry, la mûre ou encore la myrtille et les légumes verts comme le chou, l’épinard ou encore le brocoli) sont préconisés pour lutter contre la formation des radicaux libres, particulièrement toxiques pour les neurones et leur bon fonctionnement.

D’ailleurs, le régime méditerranéen, essentiellement composé de produits frais (fruits et légumes de saison), de légumineuses et de céréales complètes est particulièrement recommandé. 

De plus, il contient beaucoup de graisses enrichies en oméga-3 (comme les noix, le poisson, les fruits de mer). Ces graisses sont essentielles au bon fonctionnement du cerveau et contribuent à limiter le déclin cognitif

En ce qui concerne la viande, vous pouvez recommander à votre parent de privilégier les viandes blanches (comme la volaille) plutôt que les viandes rouges. En effet, plusieurs études ont souligné un lien existant entre la consommation de viande rouge et le risque de souffrir d’un déclin des capacités mentales. 

Concernant les en-cas, vous pouvez également conseiller à votre proche de privilégier la consommation de produits naturels comme les oléagineux (amandes, noix, noisettes) et les fruits secs plutôt que les produits industriels qui ont tendance à accélérer le vieillissement du cerveau. 

3. Dormir suffisamment

Pour respecter le cycle naturel de son corps et permettre à son cerveau d’évacuer les déchets cellulaires accumulés au cours de la journée, vous pouvez préconiser à votre parent de dormir environ 7 heures par nuit. En effet, le sommeil est un indispensable. Il contribue au bon développement de la maturité cérébrale et permet de lutter contre le vieillissement du cerveau.

À contrario, le manque de sommeil et certains troubles comme l’apnée du sommeil risquent d’entraîner des problèmes de concentration, de vigilance ou encore de mémoire au cours de la journée suivante. 

De plus, sur le long terme, le manque chronique de sommeil contribue à :

  • affaiblir les défenses immunitaires ;
  • augmenter les troubles anxieux ; 
  • favoriser le risque de développer une maladie cardiovasculaire ou un diabète ;
  • augmenter le risque d’apparition d’une maladie neurologique comme la maladie d’Alzheimer.

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4. S’instruire et pratiquer une activité intellectuelle quotidiennement

Les activités stimulantes et intellectuelles pour le cerveau comme la lecture, les jeux (mots croisés, puzzle, sudoku, bridge) et l’apprentissage d’une nouvelle discipline (photographie, instrument de musique, langue étrangère) peuvent véritablement stimuler les capacités mentales de votre proche et renforcer sa concentration ainsi que son attention au quotidien. 

En effet, ces différentes activités permettent d’augmenter la réserve cognitive. Cette dernière joue un rôle fondamental dans le maintien du volume cérébral (nombre de cellules gliales, de neurones, de synapses) et la flexibilité des réseaux cérébraux. De plus, elles contribuent à la préservation de l’hippocampe, une structure cérébrale qui joue un rôle très important dans le maintien des capacités cognitives et en particulier la mémoire.

Ainsi, la stimulation intellectuelle induite par une telle activité aura un effet très protecteur sur le cerveau de votre parent car elle lui apprendra à compenser les fonctions de ses neurones perdus : on peut alors parler de « plasticité cérébrale ». Il s’agit de la capacité du cerveau à réorganiser ses réseaux de neurones en fonction de son environnement et de ses expériences passées.  

5. Entretenir une vie sociale active

Passer du temps avec sa famille ou entre amis, participer à des activités culturelles ou en club, être au cœur d’une activité associative… Le fait d’avoir une vie sociale rythmée peut grandement contribuer à réduire le risque de développer des troubles cognitifs et notamment ceux liés à la maladie d’Alzheimer. 

De plus, comme ces activités sont très souvent associées au bien-être et au rire, elles permettent de réduire le stress qui, lui, peut s’avérer nocif pour les neurones. 

💡 Bon à savoir
Si vous vivez à des kilomètres de votre parent, sachez qu’il vous sera tout de même possible de le voir tous les jours grâce à l’écran connecté LiNote. Installé sur un meuble à mi-hauteur comme un buffet, LiNote permettra à votre proche de maintenir une vie sociale riche et active en lui offrant la possibilité de recevoir des appels vidéo. Ainsi, grâce à LiNote vous pourrez régulièrement voir votre proche, prendre de ses nouvelles, papoter avec lui et partager de forts moments de complicité.  

6. Limiter sa consommation de certains médicaments

Vous l’ignorez peut-être mais certains médicaments préconisés pour réduire l’anxiété et lutter contre les insomnies tendent à diminuer l’activité du cerveau. 

Ainsi, une consommation régulière de psychotropes comme les benzodiazépines (tranquillisants, somnifères, antidépresseurs) pourrait avoir un impact nocif sur certaines fonctions cognitives du cerveau de votre proche et notamment sa mémoire. 

Les médicaments anticholinergiques généralement utilisés pour traiter les allergies, les nausées, la dépression ou encore l’incontinence pourraient eux aussi, entraîner des effets néfastes sur les capacités cognitives (confusion, hallucinations, étourdissements, etc.). 

Ainsi, la consommation de ce type de médicaments se doit d’être limitée et faire l’objet d’une surveillance de votre part

N’hésitez pas à questionner votre parent sur sa consommation de médicaments car certains ingrédients anticholinergiques sont disponibles en vente libre. 

Pour vous rassurer, vous pouvez demander à un pharmacien de vous indiquer si les médicaments que prend votre proche en contiennent. 

7. Prendre soin de son coeur

Enfin, n’hésitez pas à inviter votre parent à effectuer des consultations médicales de routine, de manière régulière. Celles-ci lui permettront de contrôler sa tension, son cholestérol et sa glycémie. Ces consultations sont très importantes car elles permettent de détecter l’éventuelle présence de diabète, d’hypertension artérielle ou encore d’hypercholestérolémie. 

Comme nous l’avons vu précédemment, ces problèmes cardiovasculaires constituent des facteurs de risques importants dans l’apparition de la maladie d’Alzheimer. 

Afin de réduire le risque de développer de tels problèmes cardiovasculaires, la Fondation de Recherche pour l’Alzheimer préconise donc de réduire sa consommation en sel, en alcool et de mettre en place une activité physique régulière

Il est également recommandé d’éviter le tabac et la nicotine qui ont des effets toxiques sur plusieurs organes dont les poumons, le système cardio-vasculaire et bien sûr le cerveau. 


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