Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer héréditaire et comment la diagnostiquer ?

D’un point de vue génétique, nous pouvons dire qu’il existe deux maladies d’Alzheimer : l’Alzheimer non-familial (ou sporadique) et l’Alzheimer familial (ou héréditaire). Même si ces deux maladies se traduisent par des symptômes identiques, elles débutent à un âge très différent et ne possèdent pas la même origine
Dans cet article, nous vous expliquons de façon concrète comment distinguer ces deux formes de la maladie d’Alzheimer. 
Nous vous présentons également les différentes démarches qu’il est nécessaire d’entreprendre pour repérer et diagnostiquer une maladie d’Alzheimer héréditaire.

La maladie d’Alzheimer est rarement héréditaire

Les formes non-familiales (ou sporadiques) sont les les plus fréquentes

Les formes non-familiales (ou sporadiques) sont présentes chez environ 95% des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Elles apparaissent toujours après 65 ans et se déclarent le plus souvent autour de 75 ans.
D’après plusieurs études, plus une personne avance en âge et plus le risque de développer une forme sporadique de la maladie d’Alzheimer augmente. À partir de 65 ans, le risque de développer cette forme doublerait tous les 5 ans environ
Il faut savoir que cette forme d’Alzheimer possède également une nette prévalence féminine. Autrement dit, elle touche un plus grand nombre de femmes que d’hommes.

Cette forme d’Alzheimer n’est donc pas héréditaire ?

Non, cette forme de la maladie n’est pas héréditaire. Cependant, des chercheurs ont souligné la présence d’une certaine prédisposition génétique
En effet, il semblerait que la présence d’un gène particulier (le « gène ApoE » qui peut s’exprimer sous différentes formes : ApoE2, ApoE3, ApoE4) augmenterait le risque de développer la maladie d’Alzheimer. 
Pour autant, il arrive que des personnes porteuses de ce gène ne développent jamais la maladie au cours de leur vie. En effet, l’unique présence de ce facteur génétique n’est généralement pas suffisante pour que la maladie d’Alzheimer puisse se développer. 
C’est plutôt l’association de plusieurs facteurs de risques comme les gènes, le style de vie (ex : la sédentarité) et l’environnement (ex : le tabac, l’alcool, la pollution) qui pourrait avoir une influence importante sur l’apparition d’une telle forme de la maladie. 
Ainsi, une personne qui n’est pas porteuse de ce gène mais qui réunit plusieurs facteurs de risques peut tout aussi bien développer la maladie d’Alzheimer.

Pourquoi cette forme d’Alzheimer touche-t-elle plus souvent les femmes que les hommes ?

D’après les travaux scientifiques réalisés par l’organisation internationale Women’s Brain Project, plusieurs facteurs peuvent expliquer pourquoi cette forme de la maladie d’Alzheimer touche plus de femmes que d’hommes. 
Tout d’abord, il faut savoir que plus une personne vieillit, plus le risque de développer la maladie d’Alzheimer est élevé. Or, comme les femmes vivent en moyenne 5 ans de plus que les hommes, le nombre de femmes atteintes par la maladie d’Alzheimer se trouve logiquement supérieur à celui des hommes. 
Parmi les autres hypothèses avancées par l’organisation Women’s Brain Project, il semblerait aussi que la diminution du taux d’oestrogènes liée à l’apparition de la ménopause augmente le risque d’un déclin cognitif. En effet, plusieurs études ont montré que la présence d’oestrogènes avait un effet « protecteur » sur l’ensemble de l’organisme féminin tout au long de la vie, dont le cerveau. La chute d’oestrogènes liée à l’apparition de la ménopause entraînerait alors une plus grande vulnérabilité face aux troubles cognitifs chez les femmes. 

Les formes familiales (ou héréditaires) sont très rares

De leur côté, les formes familiales (ou héréditaires) de la maladie d’Alzheimer représentent moins de 5% des personnes atteintes. Leur particularité réside dans le fait qu’elles présentent une apparition très précoce des symptômes, aux alentours de 45-50 ans.

D’un point de vue génétique, il semblerait que ces formes d’Alzheimer soient liées à une anomalie présente sur l’un des trois gènes suivants

  • la préséniline 1 (ou PSEN1) qui se situe sur le chromosome 14 ;
  • la préséniline 2 (ou PSEN2) qui se situe sur le chromosome 1 ; 
  • la protéine précurseur de l’amyloïde (ou APP) qui se situe sur le chromosome 21. 

Pourquoi dit-on que cette forme de la maladie est héréditaire ?

Comme un enfant reçoit systématiquement une copie des chromosomes de chacun de ses parents, il obtient deux copies de ces gènes. 
Ainsi, si l’un des parents est porteur de l’un de ces gènes altérés, ses enfants auront 50% de chances de développer une forme héréditaire de la maladie d’Alzheimer. En effet, soit l’enfant recevra :

  • un gène dit « normal » et dans ce cas, la maladie d’Alzheimer ne se développera pas ;
  • un gène dit « altéré » et dans ce cas, les premiers symptômes de la maladie risqueront, comme nous l’avons vu, d’apparaître aux alentours de 45-50 ans. 

Comme vous pouvez le voir sur le croquis ci-dessous, le schéma de transmission se reproduit de génération en génération et peut tout aussi bien se développer chez les hommes que chez les femmes. On dit alors que la transmission est autosomique dominante.


Comment savoir si on peut développer une forme héréditaire de la maladie d’Alzheimer ?

Soyez rassuré(e), les formes héréditaires sont très rares. Ce n’est donc pas parce que votre parent ou grand-parent est atteint de la maladie d’Alzheimer que vous allez forcément la développer à votre tour. 
De plus, les troubles de la mémoire ne sont pas forcément révélateurs d’une maladie d’Alzheimer. Tout un tas d’autres raisons peuvent expliquer la présence de tels troubles : des problèmes thyroïdiens, une dépression, des carences en vitamines…

Pour vous rassurer et avoir des réponses concrètes concernant votre état de santé, voici la liste des actions que vous pourrez entreprendre. Elles vous permettront notamment de savoir si vous avez hérité d’une forme héréditaire de la maladie d’Alzheimer. 

1. Savoir détecter les premiers signes de la maladie avec son médecin traitant

Si vous avez le sentiment d’être victime : 

  • de troubles de la mémoire récurrents ;
  • de sautes d’humeur particulièrement fréquentes ;
  • de difficultés à vous repérer dans le temps ; 
  • et qu’une personne de votre famille a déjà eu la maladie d’Alzheimer, alors nous vous invitons à prendre rendez-vous avec votre médecin traitant. 

Afin de repérer d’éventuels troubles de la mémoire, il pourra vous proposer de réaliser quelques exercices (comme le test de l’horloge, le MMS ou encore le test des cinq mots)

Concrètement, lors de cette consultation, votre médecin traitant va avant tout chercher à savoir si vous présentez : 

  • des difficultés à vous souvenir d’événements récents, qui se sont déroulés dans les heures ou dans les journées précédant votre rendez-vous ; 
  • des difficultés à retenir une information qu’il vous demandera de mémoriser en début de séance et qu’il vous invitera à restituer à la fin de celle-ci. 

Il pourra également évaluer d’autres fonctions cognitives qui sont généralement impactées par la maladie comme : 

  • des troubles de l’humeur (anxiété inhabituelle, manque de motivation, signes dépressifs) ;
  • des troubles du langage (difficultés à trouver ses mots)
  • des troubles du raisonnement et de la planification (difficultés à faire ses courses ou à préparer un repas,…).

Qu’est-ce que le test de l’horloge ?

Le test de l’horloge est un exercice qui permet de dépister la présence de troubles cognitifs. Au cours de cet exercice, votre médecin vous distribue une feuille blanche sur laquelle un cercle représente le contour d’une horloge. Vous devez alors y inscrire les différents chiffres qui composent l’horloge aux endroits appropriés. Ensuite, le médecin peut vous demander d’y dessiner les aiguilles pour qu’elles indiquent un horaire particulier. 

Qu’est-ce que le test des cinq mots ?

Au cours de ce test, votre médecin évalue votre capacité à vous souvenir d’informations venant tout juste d’être apprises (on parle de rappel immédiat). Il cherche également à évaluer votre capacité à restituer des informations après un laps de temps ou à la suite d’une épreuve intermédiaire (on parle de rappel différé). 

Pour commencer, votre médecin vous présente une liste de cinq mots. Chaque mot appartient à une catégorie lexicale bien distincte (ex : le mot « rose » pour la catégorie « fleurs », le mot « abricot » pour la catégorie « fruits », le mot « éléphant » pour la catégorie « animal », etc.)

Pour évaluer votre capacité d’apprentissage (rappel immédiat), le médecin vous demande :

  • de lire chacun des mots à voix haute et de les mémoriser ; 
  • de restituer chaque mot selon la catégorie sur laquelle il vous interroge ;
  • de restituer l’ensemble des mots appris. 

Ensuite, votre médecin évalue votre capacité de mémorisation (rappel différé) et vous pose d’autres questions qui n’ont rien à voir avec l’exercice pour détourner votre attention de l’objectif initial. Après 3 à 5 minutes d’échanges, il vous interroge de nouveau sur la liste des cinq mots mémorisée plusieurs minutes auparavant et vous demande :

  • de restituer l’ensemble de la liste ; 
  • de restituer les mot oubliés en vous donnant des indices catégoriels si cela est nécessaire (ex : le mot appartenait à la catégorie des « animaux »)

Qu’est-ce que le MMS ?

De son côté, le test MMS pour Mini Mental State Examination se compose de trente questions qui visent à évaluer les 6 fonctions cognitives suivantes : 

  • l’orientation spatio-temporelle ;
  • le savoir-faire et les habiletés ;
  • l’attention et le calcul mental
  • la mémoire ;
  • l’identification des objets et le langage
  • la praxie constructive (il s’agit des actions effectuées dans le but d’atteindre un objectif précis).

Cependant, vous devez savoir que les symptômes que vous présentez, même s’ils sont fréquents et invalidants au quotidien, ne suffisent pas à constituer un diagnostic d’Alzheimer. Ainsi, à la suite de ces différents exercices, votre médecin pourra s’il le juge nécessaire, vous demander de réaliser une consultation mémoire.

2. Effectuer une consultation mémoire

Une consultation mémoire est une visite médicale qui permet d’établir un véritable diagnostic concernant la présence éventuelle de la maladie d’Alzheimer. Elle a la particularité d’être pluridisciplinaire. Cela signifie qu’elle fait intervenir plusieurs professionnels de la santé, tous spécialistes de la mémoire : neurologue, neuropsychologue, orthophoniste, gériatre. Ces consultations sont très aidantes car elles permettent de trouver une explication aux troubles et de bénéficier d’un véritable diagnostic
Les résultats d’une consultation mémoire sont rapidement transmis au médecin traitant, sous huit jours environ

Où est-il possible de faire une consultation mémoire ?

Il vous sera possible d’effectuer une consultation mémoire à l’hôpital le plus proche de chez vous ou auprès de médecins libéraux habilités à réaliser ce genre de test (comme un neurologue, un psychiatre, un gériatre ou un médecin généraliste qui est titulaire de la capacité de gérontologie, par exemple).

Pour vous aider à trouver une consultation mémoire rapidement et proche de chez vous, n’hésitez pas à consulter l’annuaire national qui est affiché sur le site de la Fondation Médéric Alzheimer.

Comment se déroule une consultation mémoire ?

Pour réaliser une consultation mémoire, il faut compter une demi-journée environ. Au début de la consultation, un médecin vous accueille pour connaître les raisons qui vous amènent à réaliser une consultation mémoire. Il cherche à comprendre vos symptômes, vos ressentis et retrace avec vous votre parcours médical
Ensuite, plusieurs examens vous sont proposés au cours de cette demi-journée : 

  • un bilan neuropsychologique afin de mesurer vos capacités cognitives (compréhension, raisonnement, langage, mémorisation,…)
  • un examen neurologique afin de repérer la présence éventuelle de troubles neurologiques (tels que les troubles de l’équilibre, les troubles oculomoteurs qui correspondent à une difficulté à réaliser des mouvements oculaires ou encore les troubles de la marche)
  • une IRM (imagerie cérébrale) pour repérer d’éventuelles zones atrophiées au sein de votre cerveau et être certain qu’il n’existe pas d’autres pathologies concomitantes (comme une tumeur ou un accident vasculaire cérébral)
  • un bilan médical qui comprend des examens sanguins pour s’assurer qu’il n’existe pas de carences spécifiques (en hormones, en vitamines), ni une déshydratation, une intoxication, une infection ou une maladie organique, qui pourraient être à l’origine de ces troubles cognitifs. 

Dans certains cas spécifiques (comme la présence d’une maladie ou un diagnostic complexe), les médecins peuvent également vous suggérer de réaliser une ponction lombaire afin de prélever le dosage des biomarqueurs présents dans votre liquide céphalo-rachidien. Ce dosage permet de détecter avec une plus grande certitude la présence de lésions relatives à la maladie d’Alzheimer. 

Par la suite, une synthèse de ces différents examens et un diagnostic vous seront transmis dans les 4 semaines qui suivent votre rendez-vous.

3. Faire un diagnostic génétique pour s’assurer du caractère héréditaire de la maladie d’Alzheimer

Après ces différentes étapes, vous serez normalement en capacité de savoir si vous êtes ou non atteint(e) de la maladie d’Alzheimer.  
Toutefois, le diagnostic établi par les médecins spécialistes ne vous permettra pas de connaître l’origine de votre maladie. Autrement dit vous ne saurez pas s’il s’agit d’une forme familiale ou non-familiale.
Ainsi, pour savoir si l’origine de votre maladie est héréditaire, vous devrez demander à réaliser un diagnostic génétique (également appelé « diagnostic moléculaire »).

💡 Bon à savoir

Sachez qu’il n’est pas possible de réaliser ce diagnostic si vous n’avez pas effectué de consultation mémoire au préalable. En effet, la consultation mémoire permet de prouver l’existence d’une maladie d’Alzheimer et donne ainsi l’accès à la possibilité de réaliser ce type d’examen. 

De plus, ce diagnostic génétique ne sera possible que si : 

au moins un membre de votre famille (qu’il s’agisse de votre père, mère, frère, soeur, oncle ou tante) a présenté ses premiers signes de la maladie avant l’âge de 65 ans

– OU si vos premiers signes de la maladie ont débuté avant l’âge de 50 anset ce même si aucun autre membre de votre famille n’a auparavant été diagnostiqué de la maladie d’Alzheimer. 

En quoi consiste le diagnostic génétique ?

Le diagnostic génétique va permettre de repérer l’existence d’une anomalie génétique présente sur l’un des 3 gènes  (PSEN1, PSEN2 ou APP) que nous vous avons présentés dans la première partie de cet article.
Vous devez savoir qu’avant de réaliser ce diagnostic génétique, vous devrez signer un document qui atteste de votre « consentement informé »
Autrement dit, si les résultats de ce diagnostic confirment bien la présence d’une maladie d’Alzheimer héréditaire, il est fort probable que cette découverte ait également des conséquences sur les autres membres de votre famille et plus particulièrement vos enfants et petits-enfants. Nous allons y revenir dans la prochaine partie de cet article. 
Une fois que vous aurez signé ce document, vous devrez réaliser une prise de sang au sein d’un service de génétique (à l’hôpital) ou dans un centre de consultation mémoire ou neurologique.

Vous pourrez retrouver la liste des centres mémoires classés par ville en vous rendant sur le site de la Fédération des Centres Mémoire


Que va t’il se passer pour mes enfants si l’on découvre que je présente une forme héréditaire de la maladie d’Alzheimer ?

Si les résultats de votre diagnostic génétique concluent à la présence d’un Alzheimer héréditaire, un médecin sera chargé de contacter chacun de vos enfants pour les tenir informés du risque qu’ils ont de développer cette forme de la maladie au cours de leur vie. 

Vos proches auront alors la possibilité de passer un test génétique. Ce dernier leur permettra de savoir s’ils sont eux aussi porteurs de l’un des trois gènes altérés. De plus, ils pourront effectuer ce test même s’ils ne présentent aucun symptôme de la maladie pour le moment. Cette procédure se nomme : le test génétique présymptomatique

Soyez rassuré(e), vos proches seront tout à fait libres de choisir s’ils souhaitent ou non avoir connaissance de cette information génétique. D’ailleurs, ils ne pourront réaliser le test génétique présymptomatique qu’après avoir passé un entretien préalable avec un conseil en génétique

Ce conseil, composé d’un généticien, d’un psychologue et d’un spécialiste des maladies neurodégénératives (comme un neurologue) aura alors pour mission d’exposer les différents risques et bénéfices relatifs au fait d’avoir connaissance de ces résultats. Dès lors, cet entretien permettra à chacun de vos enfants de bénéficier d’un consentement libre et éclairé et de faire son propre choix, de manière totalement individuelle.

Voici un exemple de courrier type qui sera envoyé à vos proches pour les informés de l’existence d’une anomalie génétique relative à la maladie d’Alzheimer dans leur famille. Sachez qu’avant de recevoir ce courrier, vous aurez bien évidemment la possibilité d’annoncer la nouvelle à vos enfants, de vive voix. 

Comment se déroule l’entretien préalable en génétique ?

Lors de l’entretien en génétique, les différents professionnels de la santé (généticien, psychologue, neurologue) pourront donner à chacun de vos enfants des informations précises sur : 

  • la cause génétique de la maladie qui a été identifiée suite à votre propre diagnostic génétique ; 
  • le diagnostic, la prise en charge et les traitements qui peuvent être mis en œuvre pour prévenir et apaiser les symptômes de la maladie au regard des connaissances actuelles ;
  • les conséquences qui peuvent faire suite au fait de savoir si on est “porteurs” ou non de l’anomalie génétique.

Dans ce dernier cas, le psychologue pourra évaluer avec chacun de vos enfants et de façon totalement individuelle sa capacité psychologique à recevoir cette information. Il lui sera possible d’effectuer plusieurs entretiens avec l’équipe médicale et psychologique afin d’affiner sa réflexion. Ces entretiens pourront donc s’étaler sur plusieurs mois si cela est nécessaire. À la suite de cette période, votre enfant pourra s’il le souhaite, procéder à la réalisation d’une prise de sang.

Comment se déroule le test génétique présymptomatique ?

Dès lors que votre enfant aura informé l’équipe médicale et psychologique de sa volonté d’obtenir cette information génétique, il devra signer un document attestant de son consentement informé
Ensuite, il sera amené à réaliser une prise de sang. À la suite de celle-ci, l’équipe médicale et psychologique conviendra avec lui d’une date de rendez-vous précise
De cette manière, votre enfant pourra bénéficier du meilleur accompagnement possible lors de la découverte de ses résultats. Il sera soutenu et encadré par toute une équipe médicale et psychologique, disponible pour répondre à ses interrogations.  

À la suite de l’annonce des résultats, sachez que vos enfants seront toujours accompagnés par des professionnels de la santé. Ensemble, ils pourront mettre en place une prise en charge individualisée et adaptée pour prévenir l’apparition de la maladie.


Tout savoir sur la Maladie d’Alzheimer :

Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer héréditaire et comment la diagnostiquer ?