Votre parent est atteint d’une maladie neurodégénérative et souffre de troubles du comportement sévères qui risquent de mettre sa sécurité en danger ? Dans ce cas, vous êtes certainement à la recherche d’une solution d’hébergement adaptée à ses besoins et à ses difficultés.
Dans cet article, nous vous proposons de découvrir l’UHR (Unité d’Hébergement Renforcée) : un espace aménagé et sécurisé qui est spécialisé dans l’accompagnement de personnes âgées souffrant d’importants troubles cognitifs et comportementaux.
UHR : définition
Une Unité d’Hébergement Renforcée (UHR) est un espace aménagé présent au sein de certains EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) et dans quelques USLD (Unité de Soins Longue Durée).
Cette structure s’adresse spécifiquement aux personnes âgées qui :
- ont la maladie d’Alzheimer
(ou un trouble apparenté comme la démence à corps de Lewy, la démence fronto-temporale, la démence vasculaire, …) ;
- et qui souffrent de troubles du comportement sévères
(agitation, hallucinations, désinhibition, agressivité, …) risquant de mettre en danger leur sécurité, celle de leur entourage et/ou d’affecter leur qualité de vie.
L’UHR a la particularité de proposer un accompagnement spécifique aux personnes atteintes de démence jour et nuit (24 heures sur 24 et 7 jours sur 7).
En effet, si votre proche intègre une UHR, il pourra bénéficier :
- d’une solution d’hébergement
(au sein d’une chambre individuelle) ;
- d’activités sociales et thérapeutiques
(individuelles ou collectives) ;
- et de soins
(s’inscrivant dans un “projet d’accompagnement et de soins personnalisé”).
💡 Bon à savoir
Un “projet d’accompagnement et de soins personnalisé” est un outil de coordination propre à chaque résident de l’UHR. L’objectif de cet outil est d’assurer leur accompagnement afin de répondre du mieux possible à leurs besoins singuliers et à leurs différentes attentes. Co-construit entre le résident, sa famille (ou son représentant légal) et l’équipe soignante, cet outil de coordination répertorie :
▪ les habitudes de vie du résident (ex : rythme de sommeil, habitudes lors des repas, lors de la toilette, des sorties, …) ;
▪ les activités thérapeutiques susceptibles d’assurer son bien-être et d’apaiser ses troubles cognitifs et comportementaux (musicothérapie, ateliers mémoire, …) ;
▪ le suivi de son état de santé (poids, problèmes de santé, comorbidité, effets indésirables suite à la prise de médicaments, …) ;
▪ et les événements qui ont eu lieu au sein de l’UHR et qui nécessitent d’être communiqués à la famille.
Si vous souhaitez en savoir plus à ce sujet, vous pourrez consulter la présentation rédigée par l’Agence Nationale de l’Évaluation et de la qualité des Établissements et Services Sociaux et Médico-sociaux (ANESM).
#1. Les principaux objectifs de l’Unité d’Hébergement Renforcée
Comme l’UHR a été spécialement conçue pour répondre aux besoins et aux difficultés des personnes âgées atteintes d’une maladie neurodégénérative et souffrant de troubles du comportement sévères, elle représente une excellente solution d’hébergement pour préserver leur bien-être et améliorer leur qualité de vie.
Ainsi, les principaux objectifs d’une UHR sont les suivants :
- limiter les troubles du comportement des résidents (qui sont souvent causés par un environnement inadapté aux troubles cognitifs) ;
- ralentir leur déclin cognitif et moteur grâce à leur participation à des activités thérapeutiques variées ;
- suivre l’évolution de leur maladie neurodégénérative ;
- améliorer leur quotidien et leur qualité de vie ;
- valoriser leur image et renforcer leur estime ;
- favoriser la création de liens sociaux entre les résidents ;
- maintenir ou rétablir le lien social avec leur famille.
💡 Bon à savoir
Si votre parent est atteint de la maladie d’Alzheimer et qu’il souffre de troubles cognitifs comme des trous de mémoire ou une certaine désorientation temporelle, vous pourrez peut-être lui proposer d’essayer l’aide-mémoire numérique LiNote.
Posé sur un buffet, LiNote lui permettra d’avoir accès à un calendrier numérique qui répertoriera les différentes activités prévues au cours de sa journée afin de l’aider à ne rien oublier. De plus, même si vous vivez loin de votre parent, vous pourrez programmer des “rappels” à distance (en vous connectant sur votre compte LiNote à partir de votre smartphone, tablette ou ordinateur). Ces derniers s’afficheront directement sur son aide-mémoire numérique à l’horaire que vous aurez préalablement sélectionné. Et pour l’aider à pallier ses troubles de l’orientation temporelle, sachez que LiNote pourra également afficher en permanence une horloge Alzheimer. Cette horloge permettra à votre proche d’avoir facilement accès à : la date complète du jour (ex : vendredi 18 février 2024), l’heure en format analogique (avec aiguilles) ou digital (avec chiffres) ainsi que la période de la journée en cours (matin, midi, après-midi, soir, nuit).
#2. Un environnement architectural sécurisé, agréable et convivial
Une Unité d’Hébergement Renforcée (UHR) dispose d’un aménagement agréable et convivial destiné à procurer une sensation d’apaisement et de bien-être à l’ensemble des résidents. En effet, tout y est pensé pour apaiser leur agressivité, réduire leur éventuelle confusion et assurer leur sécurité :
- les entrées et les couloirs sont larges, adaptés et aménagés pour permettre aux résidents de déambuler sans risque (barres d’appui et boucles de déambulation) ;
- une salle à manger conviviale est présente pour leur permettre de partager des repas ;
- 12 à 14 chambres individuelles sont disponibles pour éviter les conflits qui pourraient éventuellement être causés par les troubles du comportement des résidents ;
- un grand salon est mis à disposition pour leur permettre de se détendre, de recevoir leur famille et de participer à des activités thérapeutiques collectives ;
- un grand espace commun est prévu pour la toilette et assurer leur bien-être ;
- une à plusieurs salles d’animation sont présentes pour faciliter l’organisation d’activités spécifiques ;
- plusieurs toilettes sont disponibles et faciles à reconnaître grâce à leur signalisation ;
- une ouverture sur l’extérieur (comme une terrasse aménagée ou un jardin) est disponible pour permettre aux résidents de prendre l’air en toute confiance ;
- et enfin la sécurité de l’ensemble de l’UHR est assurée par des digicodes, des fenêtres sécurisées (oscillo-battantes), des badges, des boutons poussoirs et des surveillants.
💡 Bon à savoir
Les matériaux utilisés participent également à la diffusion d’un environnement agréable et apaisant. Les lumières sont principalement naturelles afin de favoriser la création d’une ambiance chaleureuse et réconfortante. L’entretien et le ménage des locaux sont réguliers pour permettre aux résidents de s’y sentir bien. De plus, une attention toute particulière est portée au confort acoustique des pièces afin d’éviter de provoquer une éventuelle confusion chez les résidents. Ces différents éléments ont pour vocation d’apaiser les personnes âgées de l’UHR en stimulant leurs sens (ex : matériau agréable à toucher, lumière naturelle apaisante pour l’œil, …).
#3. Des activités sociales et thérapeutiques
Pour aider les résidents de l’UHR à stimuler leurs capacités cognitives et à apaiser l’intensité de leurs troubles du comportement, plusieurs types d’activités à visée sociale et thérapeutique leur sont proposés. Ces activités peuvent s’effectuer :
- de manière individuelle :
pour permettre à chacun de bénéficier d’une attention soutenue en continu et ainsi permettre la réduction des troubles cognitifs plus rapidement ;
- ou en groupe :
pour favoriser la création de liens sociaux entre eux.
Ainsi, les activités thérapeutiques proposées par le personnel soignant de l’UHR visent à entretenir :
- les capacités motrices
par le biais de travaux manuels (rangement, cuisine, jardinage), d’exercices d’expression corporelle (art-thérapie) et de relaxation (espaces Snoezelen) ;
- les capacités cognitives
par le biais d’ateliers mémoire essentiellement ;
- les fonctions sensorielles et les relations sociales
par le biais d’activités collectives comme la participation à des sorties, aux repas, à des ateliers de chant (musicothérapie).
💡 Bon à savoir
Chaque type d’activité est dispensé au moins une fois par semaine (week-end compris). Lorsque les activités sont collectives, les groupes sont constitués en tenant compte des troubles du comportement (troubles perturbateurs ou non) de chacun. Cette manière de procéder contribue à la création de groupes homogènes et permet de favoriser une bonne cohésion sociale entre les résidents.
Qu’est-ce que l’art-thérapie ?
L’art-thérapie peut se définir comme une technique d’accompagnement (similaire à la psychothérapie). Elle permet aux résidents d’exprimer leurs sentiments et leurs émotions à travers la production de créations artistiques (comme la rédaction d’un poème, la participation à une chorégraphie, la réalisation d’un dessin, la création d’une pièce de théâtre, …).
Qu’est-ce qu’un espace Snoezelen ?
Il s’agit d’un espace aménagé qui a pour objectif d’aider à apaiser les troubles du comportement des résidents en sollicitant essentiellement leurs capacités sensorielles. Ainsi, ces espaces sont généralement composés :
- de matelas, de balles, de tissus variés et de tapis en mousse pour stimuler le toucher et inciter à la relaxation ;
- de couleurs pâles et de lumières tamisées pour stimuler la vue et favoriser la sensation de détente et d’apaisement ;
- de musiques douces pour stimuler l’ouïe et créer une atmosphère apaisante et réconfortante.
#4. Différence entre UHR et PASA
Avez-vous déjà entendu parler du PASA (pour Pôle d’Activités et de Soins Adaptés) ? Cette structure, complémentaire à l’UHR, propose également une prise en charge thérapeutique des personnes âgées atteintes d’une maladie neurodégénérative.
Cependant, à la différence de l’UHR qui s’adresse uniquement aux personnes âgées souffrant de troubles du comportement sévères, le PASA accueille seulement les personnes qui souffrent de troubles du comportement modérés.
De plus, à la différence de l’UHR qui peut appartenir à un EHPAD ou à une USLD, le PASA est un pôle qui n’existe qu’au sein des EHPAD.
Par ailleurs, il faut savoir que le PASA ne propose qu’un accueil en journée (comprenant le déjeuner et la participation à des activités thérapeutiques). Contrairement à ce dernier, l’UHR propose une solution d’hébergement complète et permet à ses résidents d’y séjourner jour et nuit.
À qui s’adresse l’accueil au sein d’une UHR ?
Comme nous l’avons déjà évoqué précédemment : l’accueil en UHR est exclusivement réservé aux personnes atteintes d’une maladie neurodégénérative et souffrant de troubles du comportement sévères.
Toutefois, à la différence du PASA qui n’accueille que des résidents de l’EHPAD dans lequel il se trouve, l’UHR est ouvert aux personnes âgées qui :
- résident au sein de l’EHPAD ;
- sont hébergées dans une autre structure d’hébergement comme une USLD ou une UCC (Unité Cognitivo-Comportementale).
- ou qui vivent à leur domicile.
💡 Bon à savoir
Afin de proposer un accompagnement personnalisé et un suivi rapproché à chacun des résidents de l’UHR, la capacité d’accueil est limitée à 14 résidents maximum. Par ailleurs, l’âge moyen des résidents est de 81-82 ans.
Quel personnel exerce en UHR ?
Le personnel soignant exerçant en UHR est diversifié et spécifiquement formé à l’accompagnement de personnes âgées atteintes d’une maladie neurodégénérative. En effet, il est également en mesure de gérer les troubles du comportement sévères sans avoir recours à des médicaments ni à la contention.
On retrouve généralement :
- un médecin coordonnateur
chargé des admissions en UHR, de la définition des projets d’accompagnement et de soins des résidents et de l’encadrement des autres membres de l’équipe soignante ;
- des infirmier(e)s
qui surveillent l’état de santé des résidents et qui coordonnent l’ensemble des soins nécessaires ;
- des aide-soignant(e)s ou des assistant(e)s de soins en gérontologie (ASG)
qui veillent au bien-être général des résidents et qui les accompagnent lors de leurs déplacements ou lors de la réalisation d’activités spécifiques ;
- d’un(e) psychomotricien(ne) ou d’un(e) ergothérapeute
qui organise des activités de relaxation (destinées à apaiser les troubles du comportement) et de coordination motrice ;
- d’un(e) psychologue
qui veille au bien-être des résidents, qui participe à la création d’activités de stimulation cognitive et qui apporte un soutien psychologique aux aidants familiaux et aux soignants ;
- et d’une équipe soignante qui intervient la nuit.
💡 Bon à savoir
Chaque trimestre, une “réunion des familles” est généralement organisée avec l’équipe soignante pour faire le point sur le “projet d’accompagnement et de soins personnalisé” de votre proche.
Quelle différence entre UHR et Unité Alzheimer ?
Si vous êtes à la recherche d’une structure permettant d’accueillir votre proche atteint de la maladie d’Alzheimer, il est possible que vous ayez déjà entendu parler de l’Unité Alzheimer. Si vous ne comprenez pas très bien quelle est la différence entre ces deux structures, ce qui va suivre pourra peut-être vous éclairer :
- L’Unité Alzheimer est exclusivement réservée aux EHPAD tandis que l’UHR peut être présente au sein d’un EHPAD comme au sein d’une USLD.
- Les critères d’admission ne sont pas les mêmes pour intégrer ces différentes structures : la demande d’admission au sein d’une Unité Alzheimer est généralement moins contraignante car les troubles du comportement ne sont pas mesurés de manière aussi précise que lors d’une entrée au sein d’une UHR. En effet, en Unité Alzheimer, l’attention est plutôt orientée sur les troubles cognitifs (en particulier les troubles de la mémoire et l’orientation temporospatiale) ;
- Les chambres individuelles présentes au sein de l’Unité Alzheimer sont équipées d’une salle de bain (qui contient : WC, douche et lavabo) tandis qu’en UHR l’espace réservé à la toilette et aux WC est commun.
- L’Unité Alzheimer est un véritable service spécialisé et indépendant qui peut héberger jusqu’à 20 résidents tandis que l’UHR est un pôle aménagé pouvant accueillir jusqu’à 14 résidents maximum.
Quels sont les critères d’admission en UHR ?
#1. La prise en compte de 5 critères spécifiques
Pour être admis au sein d’une UHR, votre proche devra répondre à 5 critères spécifiques :
- être atteint d’une maladie neurodégénérative ou d’un trouble apparenté ;
- souffrir de troubles du comportement sévères (comme des hallucinations, une désinhibition ou une certaine agressivité) ;
- être en capacité de se déplacer (même s’il possède un fauteuil roulant) ;
- ne pas souffrir d’un syndrome confusionnel ;
- être d’accord pour intégrer l’UHR.
💡 Bon à savoir
Après avoir reçu un diagnostic qui confirme bien la présence d’une maladie neurodégénérative (ou d’un trouble apparenté), votre parent devra effectuer une évaluation de ses troubles du comportement afin d’évaluer leur intensité (légers, modérés, sévères). Cette évaluation permettra de déterminer si l’hébergement en UHR est possible ou non.
Comme nous l’avons vu : lorsqu’une personne âgée souffre de troubles du comportements modérés, elle est plutôt orientée vers un accueil en PASA.
L’évaluation des troubles du comportement est réalisée par l’équipe médicale de l’UHR à l’aide des grilles d’évaluation suivantes :
- le NPI-ES
(inventaire neuropsychiatrique version équipe soignante)
qui a pour but d’évaluer la gravité et la récurrence des 12 comportements suivants : idées délirantes, hallucinations, agitation/agressivité, dépression/dysphorie, anxiété, exaltation de l’humeur, apathie/indifférence, désinhibition, irritabilité/instabilité, comportement moteur, sommeil et troubles de l’appétit ;
- l’échelle d’agitation de Cohen-Mansfield
qui cherche à évaluer la manifestation des agitations suivantes :
▪ agitation physique non agressive
ex : la personne âgée cache des objets, déchire des affaires, …
▪ agitation verbale non agressive
ex : la personne âgée répète sans cesse les mêmes mots
▪ agitation et agressivité physiques
ex : la personne âgée lance des objets, crache, mord, tente de donner des coups, …
▪ agitation et agressivité verbales
ex : la personne âgée cherche la confrontation, crie, insulte les personnes qui se trouvent dans la même pièce qu’elle, …
Qu’est-ce qu’un syndrome confusionnel ?
Un syndrome confusionnel (aussi connu sous le nom de confusion aigüe) fait référence à un état de confusion mentale instable, qui se développe en quelques heures ou en quelques jours.
Même s’il partage de nombreux symptômes avec la maladie neurodégénérative (troubles de la mémoire, désorientation temporospatiale, troubles du langage, troubles de l’attention, …), il ne peut être assimilé comme tel et nécessite une prise en charge différente.
C’est pour cette principale raison que les personnes âgées souffrant d’un syndrome confusionnel ne peuvent être admises en UHR.
Pour savoir si votre parent souffre d’un syndrome confusionnel, vous devrez prendre rendez-vous avec son médecin traitant. Ce dernier pourra alors lui prescrire une série d’examens à passer qui permettront de déterminer l’origine de ses symptômes et de poser un diagnostic :
- un examen neurologique
ex : une imagerie par résonance magnétique (IRM) pour obtenir des images précises du cerveau et repérer l’éventuelle présence d’une anomalie ;
- un examen physique
pour vérifier qu’il n’y a pas de déshydratation ou une infection, par exemple ;
- et plusieurs examens urinaire et sanguin
afin d’analyser en profondeur son état de santé général.
💡 Bon à savoir
Chez les personnes âgées, le syndrome confusionnel peut être provoqué par une déshydratation, une carence (en vitamine B12 ou en thiamine), une infection des voies urinaires, un manque de sommeil, la prise d’un certain type de médicaments, une situation de stress intense, …
#2. Les motifs de sortie de l’UHR
Il faut aussi savoir que l’admission en UHR n’est pas définitive. En effet, si les troubles du comportement de votre proche finissent par s’apaiser, l’équipe soignante pourra considérer qu’il peut retourner vivre à son domicile, dans son lieu de soins habituel ou au sein d’un PASA.
Par ailleurs, si votre proche venait au cours de son séjour en UHR à perdre en mobilité, il pourrait également être redirigé vers une autre structure de soins plus adaptée.
Ainsi, dans ces deux situations, l’UHR pourra émettre une décision de sortie ou de réorientation après avoir consulté l’avis du médecin coordonnateur et après en avoir discuté avec vous.
💡 Bon à savoir
Les modalités de sortie de votre proche seront inscrites dans son contrat de séjour.
Quel est le coût d’un accueil en UHR et quels sont les financements possibles ?
#1. Le coût
Le coût d’un hébergement au sein d’une UHR est facturé de la même façon qu’un hébergement au sein d’un EHPAD. Autrement dit, le coût englobe :
- un tarif hébergement
Loyer de la chambre, restauration, entretien des locaux, …) ;
- et un tarif dépendance
Prestations d’assistance en fonction du niveau de dépendance GIR (Groupe Iso-Ressources) de votre proche
Ces tarifs peuvent différer de ceux proposés par l’EHPAD en raison de la spécificité des services proposés, du suivi personnalisé des résidents et de la disponibilité des soignants.
#2. Les financements possibles
Pour financer son hébergement au sein d’une Unité d’Hébergement Renforcée (UHR), votre parent pourra bénéficier des aides suivantes :
- l’Allocation Personnalisée au Logement (APL) et l’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH)
qui pourront l’aider à financer tout ou partie de son montant “tarif hébergement” ;
- l’Allocation Personnalisée d’Autonomie en établissement (APA)
qui pourra l’aider à financer tout ou partie de son montant “tarif dépendance”.
Liste des UHR en France
Vous souhaitez obtenir la liste des UHR présents en France ?
Pour cela, nous vous invitons à consulter l’annuaire des EHPAD et des maisons de retraite.
Pour parvenir à trouver une UHR à partir de cet annuaire, vous devrez tout simplement :
- sélectionner “annuaire des EHPAD et comparateurs de prix” ;
- indiquer le département de résidence de votre proche ;
- puis cliquer sur “Rechercher”.
Ensuite, dans le menu situé sur la partie gauche de votre écran, vous devrez cocher le filtre “UHR” présent dans la catégorie “Accompagnement spécifique” (tout en bas de la page).